Légumes. Un hiver trop doux Légumes. Un hiver trop doux
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En salade d’hiver, cette campagne a été l’une des pires pour les producteurs. L’automne très doux accélère les récoltes alors que la demande chute. Les cours plongent bien en dessous des coûts. La salade traverse 47 jours de crise et des cultures sont labourées. Les cours de l’endive restent proches de la moyenne des cinq dernières années, mais inférieurs à ceux de l’an passé. Le chou-fleur souffre aussi de ce temps trop doux. En décembre, avec un pic de production précoce, les cours s’effondrent. Au printemps, l’offre devient déficitaire, alors que le temps frais stimule la demande et les prix flambent. En carotte de conservation, les rendements reculent mais les prix progressent. En poireau, après deux ans de crise, la campagne est satisfaisante. La carotte primeur souffre des pluies, qui entraînent des écarts de tri. La concurrence est forte à l’export et les prix reculent. Sur un marché dégagé, la pomme de terre primeur trouve sa place. C’est la deuxième année satisfaisante en rendement et en prix. En artichaut, les bons cours amortissent la chute de volume due au manque de froid hivernal pour les variétés Castel et Camus, mais pas pour le Petit violet. En juin, le temps frais freine la consommation des légumes d’été. La chaleur arrive enfin en juillet et la demande reste soutenue jusqu’en septembre. Les cours des courgettes et concombres sont à un bon niveau, avant de fléchir à l’automne. En tomate, les rendements progressent. Après une crise au printemps, les cours grimpent durant l’été, puis reculent en septembre avant de se raffermir en octobre.
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